Dans un monde où on n’a plus besoin de se voir, quand devrait-on se voir?

Rencontre entre une personne dans l'écran et une à l'extérieur

On reconnaît tous la valeur de la visiophonie et de la possibilité de tenir un grand nombre de rencontres de manière virtuelle. On le fait de sa maison, de la voiture ou même en promenant le chien.

C’est devenu une pratique tellement courante, que, lorsqu’on souhaite faire une rencontre en personne, on nous demande pourquoi. 

Pour des spécialistes de l’engagement public, les activités en personnes sont toujours celles que l’on préfère. Elles sont plus satisfaisantes, car elles permettent d’explorer différemment les sujets et souvent de découvrir des enjeux dont on ne pourrait pas prendre conscience devant un écran. 

Les activités animées en visioconférence, bien qu’efficace, ont surtout l’avantage de supprimer un obstacle majeur : le déplacement. Mais alors, comment choisir entre le virtuel et le présentiel?

Voici quelques critères pour décider quel format choisir :

  • La quantité d’informations à partager est-elle faible ou modérée? La visiophonie suffit.
  • La complexité des décisions à prendre est-elle élevée? Privilégiez le présentiel.
  • L’adhésion du groupe doit-elle être confirmée ou renforcée? Une rencontre en personne s’impose.
  • Les échanges nécessitent-ils une expression plus naturelle, moins formatée? Rien ne remplace le face-à-face.

L’un des atouts majeurs des rencontres en présentiel réside dans l’alternance entre moments formels et informels : l’accueil, le café avant la réunion, les pauses, le repas partagé… Ces instants créent les complicités essentielles à la réussite d’un projet ou d’une organisation.

Et vous? 

Comment choisissez-vous le format de vos rencontres? 

Quels sont vos critères?